SANTE

Je suis une femme de 48 ans.

Je vous témoigne mon vécu, je n’ai pas cherché à faire de belles phrases mais vous parler avec toute la sincérité qu’il faut dans mon travail.

Depuis toute jeune, je ressens la souffrance de l’autre.

J’ai soutenu des amis qui ont compris bien avant moi que je pouvais les aider.

Je n’ai jamais parlé de ce que je ressentais, à qui que ce soit ; je n’étais pas à l’aise avec tout ça.

Ces capacités me posaient des problèmes dans ma vie amoureuse.

Le fait de ressentir le problème chez l’autre et de ne pas arriver à en parler, déclenchait chez moi de le souffrance, de la méfiance et je ressentais une certaine trahison.

A 44 ans, en 2010, j’ai décidé d’écouter l’autre, de dire : oui, merci… plutôt que d’écouter ce que je ressentais qui était juste. J’en ai beaucoup souffert, Aujourd’hui, ça va. Cette période difficile de ma vie m’a permis d’ouvrir les yeux.

Pour moi, la vie à deux, c’est être capable de se confier à l’autre, même si c’est difficile. Il faut donc une complicité réciproque.

Parler de ce ressenti, être fière de cette faculté, m’aurait posé moins de problèmes. Mais il faut avoir confiance en soi pour faire confiance aux autres.

Je ne peux reprocher à l’autre de ne pas avoir été claire avec moi-même.

Cette sensation de trahison, je ne l’aurais pas eu si j’avais osé m’exprimer.

Aujourd’hui, j’explique ça avec beaucoup de confiance, mais en 2010 ce n’était pas le cas.

Je me suis alors rendue au Salon du Bien-Être à Marseille, au stand du Développement personnel pour essayer de comprendre.

C’est là que j’ai décidé de faire une formation de Coach de Vie. J’ai vite découvert qu’il y avait des réalités qu’on ne pouvaient pas expliquer, mais que je comprenais intuitivement ; ce qui m’a encouragé.
A l’époque, j’étais sans profession avec un niveau scolaire assez bas. Je me suis installée en tant que Coach en délaissant les outils de travail que j’avais appris en Formation pour créé ma propre méthode que j’ai nommé : le Savoir Briens.

J’obtiens de bons résultats et suis satisfaite de pouvoir aider les autres tout en gagnant ma vie avec passion. J’aimerais bien aider de la même façon les personnes qui me sont chères, mais on ne peut aider que les personnes qui en ressentent le besoin.

« On est comme on est et on sera ce que l’on décidera de devenir. » Michelle.

Au vu des résultats que j’obtiens, je tiens à préciser que je ne suis pas guérisseuse, je ne soigne pas, je ne guéris pas, je ne me substitue absolument pas à un traitement médical.

GENERALE

Je m’appelle Thomas, j’ai commencé le travail avec Michelle en mai 2013.

Je suis né grand prématuré avec trois mois d’avance. J’avais un frère jumeau Vincent qui est mort à la naissance, il pesait 410 gr et moi 630 gr.

J’ai eu des gros problèmes de constipation, et de croissance avec des piqures tous les jours de 2002 à 2013, pour m’aider à grandir.

Je suis en institut spécialisé à Marseille pour les mal voyants et non-voyants qui s’appelle l’Arc en Ciel, car je suis déficient visuel.

A l’Arc en Ciel je fais des activités : cuisine, petite menuiserie, vannerie, art plastique, poterie, théâtre et je joue de la batterie depuis bientôt 7 ans. Tous les ans je participe à des critériums de sport comme la natation à Besançon, l’athlétisme à Vittel, le Turballe à Lyon. J’aimerais beaucoup travailler dans les espaces verts.

Je dors presque tous les soirs à l’internat sauf le mardi où je rentre à la maison.

Ma mère a d’abord commencé le travail avec Michelle. Ça a duré 9 mois car elle était en grande souffrance, puis j’ai commencé le travail avec Michelle quand elle était encore en thérapie. Pour moi ça a été plus long car je suis un jeune « différent » et il fallait que je passe dans les énergies d’adulte. J’ai mis des souffrances en place depuis que je suis tout petit. Je ruminais et marmonnais beaucoup. Je suis lent. Je n’articulais pas trop quand je parlais.

Je mettais du temps à m’endormir le soir.

Je suis différent des autres,  parce que je suis « pur », spontané, et pas dans le jugement. J’ai rencontré une mamie ainsi qu’une jeune fille qui, dès que je lui prenais la main, s’est senti apaisée.

J’ai tout de suite ressenti qu’elles étaient en grande souffrance. Je ressens beaucoup la souffrance ou le négatif chez les gens, tout comme à l’institut avec certains sourient peu et paraissent triste. C’est ma différence et ma grande sensibilité qui font que je ressens beaucoup la souffrance des autres. Je ne mens pas, je ne suis pas dans la manipulation et comme je suis spontané, ça me donne une grande force. Je suis positif et je dégage une bonne énergie.

Avant, je ressassais toujours le passé, j’étais angoissé, j’avais des gestes obsessionnels, je ne prenais aucune décision tout seul, il me fallait toujours un adulte à côté de moi.

Depuis que j’ai commencé le travail avec Michelle, je n’ai plus de gestes obsessionnels. Grâce à elle, je suis plus calme, beaucoup moins dans le passé. Je ne rumine plus et j’articule plus quand je parle. Je fais mes devoirs seul sans ma mère à côté de moi, je prépare ma valise tout seul.

Et grâce à Michelle, j’ai plus confiance en moi. Je me responsabilise plus et j’ai des projets.

Une semaine après le travail avec Michelle je suis allé à la plage avec ma mère, je suis resté allongé sur ma serviette de bain pendant une bonne heure et demie, alors qu’avant je ne tenais pas en place.

Durant la thérapie, il y a des moments où je n’étais pas bien du tout (trois mois avant la fin du travail).

J’étais souvent très angoissé, je me posais beaucoup de questions. Je ne mangeais plus et j’avais l’impression parfois que l’on me torturait de l’intérieur, c’était très douloureux. J’avais mal dans mon cœur aussi. Une fois j’ai même beaucoup pleuré tellement je souffrais de l’intérieur, et j’ai vomis une fois aussi.

Depuis le 19 juin 2015 : j’ai fini le travail avec Michelle et je suis fier de moi d’avoir été jusqu’au bout.

Je suis content et je me sens très bien, je ne souffre plus. J’ai retrouvé mon super appétit et j’ai plus confiance en moi. Je ne panique plus. Je suis plus calme et plus pausé. Je ne stresse plus et je sais dire « non ». J’ai des projets. Mes gestes obsessionnels sont partis. Maintenant quand je vais à la plage avec ma mère ou des amis, je vais dans l’eau tout seul, je me gère, je me fais bronzer alors qu’avant je ne tenais pas en place et je n’aimais pas prendre le soleil.

C’est le travail sur moi qui m’a aidé à être plus fort et à aller dans le bonheur.

Maintenant je fixe bien les gens dans les yeux alors qu’avant je fuyais leur regard.

J’ai  rencontré le chef du personnel de l’ESAT de Port de Bouc, parce que j’aimerais faire un stage dans les espaces verts, pour plus tard en faire mon métier.

J’aimerais aussi faire parti d’un groupe de musique. Je me suis occupé d’un pigeon plusieurs mois ; je l’ai pris dans mes mains et petit à petit, ma peur des oiseaux est partie.

Le 20 aout 2015, j’ai eu 18 ans. Ça fait presque 1 an que j’ai fini le travail avec Michelle. Mes projets se réalisent peu à peu. J’ai fait une formation d’une journée à la croix rouge, pour apprendre les premiers secours, j’ai obtenu mon diplôme, du coup à ma demande je suis bénévole dans le groupe des 15/23 ans.

Depuis fin aout, je suis le batteur d’un groupe de rock composé aussi d’un guitariste William et d’une chanteuse Julie qui joue aussi du clavier. Ils ont 19 ans tous les deux. On s’entend bien. Je suis très content. J’ai joué aussi deux morceaux de batterie à la fête de la musique cet été, avec un autre groupe. De temps en temps aussi je joue quelques morceaux avec différents groupes dans un pub à Istres.

Mon stage en ESAT dans les espaces verts va se réaliser puisque j’ai rencontré le médecin psychiatre et l’assistante sociale qui ont donné leur accord. J’ai pu mettre en application mes connaissances dans ce domaine.

C’est un milieu où je me sens bien, épanoui. J’aime la nature, je me sens à ma place et utile.

J’espère pouvoir intégrer cet établissement prochainement pour y apprendre ce métier qui me plait tant.

Parfois, inconsciemment le bonheur me fait un peu peur, car c’est de l’inconnu, mais je profite de toutes ces belles choses qui m’arrivent. Je suis en train de prendre mon envol.

Merci Michelle.